Portrait de Pulnéen : Lieutenant-colonel (H) Henri Sanchez

Engagé pour la paix et le devoir de mémoire

« Natif de Limoux (11300), j’ai effectué mes études à l’école primaire de Pieusse et mes études secondaires au lycée de Limoux.

J’ai effectué une carrière militaire de 34 ans dans l’armée de l’air (aujourd’hui armée de l’air et de l’espace), en tant que sous-officier contrôleur de défense aérienne puis, à la sortie de l’école d’officier de Salon-de-Provence, officier mécanicien.

Affecté sur la base aérienne 136 de Toul-Rosières et recherchant un pavillon où poser mes valises, je m’installe le 1er juin 1989 dans cette ville accueillante qu’est Pulnoy.
En 2002, je quitte le service actif.

Passionné d’aviation, je suis titulaire des brevets de pilote privé avion et de pilote planeur.
Je pratique mes activités au sein de l’Aéro-club de l’Est : au plateau de Malzéville pour le planeur et sur la plateforme d’Essey-lès-Nancy pour l’avion.

Je vais alors me consacrer à la vie des associations civiles et militaires auxquelles j’adhère et y assurer des postes à responsabilités.

Au sein de l’Aéro-club de l’Est à Nancy (54), membre du conseil d’administration, j’assurerai les fonctions de vice-président responsable de la section vol en planeur, que je quitterai pour devenir responsable technique en charge de la navigabilité des planeurs.

J’assumerai les fonctions de vice-président du Comité départemental de vol en planeur et secrétaire général du Comité régional de Lorraine de vol en planeur et serai membre du Comité consultatif régional de l’Aviation générale et de l’Aviation légère et sportive Nord-Est.

Élu au Comité départemental olympique et sportif de Meurthe-et-Moselle durant trois olympiades, je serai président de la commission sports de nature.

Dès la sortie de l’école d’officier de Salon-de-Provence j’adhère à l’Association des anciens élèves de l’école militaire de l’air, au sein de laquelle je serai correspondant de base et élu au conseil d’administration : j’assurerai les fonctions de rédacteur en chef de la revue de l’association et de délégué régional pour la Lorraine et la Champagne-Ardennes.

Membre de l’Association nationale des officiers de réserves de l’armée de l’air, j’occuperai le poste de secrétaire et de président du secteur 150 Meurthe-et-Moselle, Meuse, Vosges, avant d’être élu président d’honneur.

Je suis membre fondateur du centre de documentation de recherche historique de la base aérienne 133 de Nancy-Ochey (54).

Actuellement, je suis :

• membre du conseil d’administration de l’Office municipal des sports de Nancy,
• secrétaire de la zone de défense Est de l’Association nationale des réserves de l’armée de l’air,
• président de l’Association de Meurthe-et-Moselle des anciens militaires et leurs conjoints, membre du CCAS de la base de défense de Nancy,
• vice-président de l’Amicale de Meurthe-et-Moselle des anciens de l’armée de l’air,
• trésorier de Pulnoy modélisme,
• vérificateur aux comptes du Comité de jumelage de Pulnoy.

Dans ma carrière militaire, ayant été  affecté au Bureau armée de l’air information en 1995, suite à la suspension de la conscription, je vais assurer le recrutement des militaires techniciens de l’air en plus de celui des sous-officiers et des pilotes.

Afin de poursuivre mes actions de recrutement, j’ai initié la création d’une convention entre la Base aérienne 133 de Nancy-Ochey et les communes de Seichamps en 2007 et Pulnoy en 2008. J’ai dès lors été désigné correspondant air, avec pour mission le recrutement, mais aussi la reconversion des militaires quittant le service actif.

Cette fonction a ensuite évolué en chargé de mission de la base aérienne et le volet de conseiller auprès du maire et du correspondant défense pour la partie militaire et en particulier pour le cérémonial militaire a été ajouté.
Je détiens, à ce titre, un contrat bénévole du service public auprès de la base aérienne 133 de Nancy-Ochey.

C’est pourquoi je suis maître de cérémonie pour les commémorations du 11 novembre et du 8 mai à Pulnoy et Seichamps.

Il me paraît indispensable de perpétuer le devoir de mémoire.
Des cérémonies et manifestations ont été organisées pour le centenaire de la 1ère Guerre mondiale mais, comme il n’y a plus d’anciens combattants, la mémoire de ces 4 années tragiques s’estompe peu à peu dans l’esprit des français. Il en va de même pour la 2ème Guerre mondiale, dont les acteurs du conflit, vieillissants, se font rares. Il ne reste que la guerre d’Indochine et d’Algérie, dont les acteurs vont peu à peu disparaître, eux aussi.

Les cérémonies patriotiques doivent être exécutées dans la rigueur, avec un cérémonial empreint de solennité, afin d’honorer ceux qui se sont battus pour notre liberté.

C’est dans cet esprit de transmission de la mémoire que j’interviens auprès du conseil municipal d’enfants, afin d’expliquer aux jeunes élus les origines du bleuet et l’utilité de la collecte.

La situation actuelle, en Ukraine, nous montre que la paix est fragile. Nous nous devons de la préserver ! »